#3 Session Idéation GIEC

L’atelier d’idéation conclut la séquence sur le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC)

Il s’agit d’un atelier plus dynamique et participatif, nécessitant l’implication des participants pour mettre en pratique ce qu’ils ont appris lors des deux autres sessions.
Basée sur des exercices concrets, cette dernière étape a pour but d’amener les participants à s’engager dans un processus de collaboration pour co-créer un exemple d’intervention artistique ou de ligne directrice alignée sur les données du GIEC.

En ce qui concerne plus spécifiquement le GIEC, l’atelier d’idéation vise à :
  • Favoriser la pensée créative et la collaboration
  • Encourager les participants à mettre en pratique les idées et les enseignements tirés des discussions précédentes.
  • Développer des idées pratiques pour des interventions artistiques qui peuvent répondre à des défis spécifiques du GIEC ou de la société.
  • Inspirer les participants à réfléchir de manière innovante à la façon dont leurs compétences artistiques peuvent avoir un impact positif sur le monde.
 

Dans cette partie de l’atelier, les participants ont été invités à développer un concept artistique sur la base d’un scénario : « Vous êtes un entrepreneur culturel qui essaie de trouver un lieu pour vos représentations artistiques. La ville vous propose un ancien site industriel. Vous pouvez l’acheter pour seulement 1 €, mais la condition est la suivante : vous devez réconcilier le passé du bâtiment avec sa nouvelle fonction en tant que lieu culturel. Pour votre candidature, la ville exige une proposition de cérémonie d’ouverture qui, d’une part, présente vos visions artistiques et, d’autre part, rappelle au spectateur l’histoire industrielle et son impact sur les émissions de CO2. »

L’utilisation du « Scenario Thinking » a permis aux participants de faire le lien entre la création artistique et l’atténuation du changement climatique, étant donné que les rapports du GIEC ne sont pas directement liés aux projets culturels. L’utilisation d’exemples réels a également permis une approche plus complète des dynamiques en jeu.

Ce travail a permis d’établir un lien plus productif entre les artistes et l’atténuation des effets du changement climatique, et les participants ont commencé à formuler des idées sur une œuvre d’art potentielle et ses éléments substantiels pour créer et soulever des questions autour de la définition de la durabilité, du développement et de l’impact.